© Belga

Un instituteur maternel pourrait à l’avenir aussi enseigner en 1re et 2e primaires

Le groupe de travail chargé de débroussailler le terrain avant de réformer la formation initiale des enseignants, comme le prévoit l’accord de majorité PS-cdH en Fédération Wallonie-Bruxelles, est tombé d’accord pour suggérer une plus grande flexibilité à l’avenir dans l’affectation des enseignants entre niveaux d’enseignement.

Ainsi, comme le rapporte lundi le quotidien Le Soir sur son site internet, l’enseignant maternel pourrait à l’avenir enseigner aussi en 1re et 2e primaires, tandis que l’instituteur de primaire pourrait travailler en 3e maternelle. Quant au régent (affecté aujourd’hui au secondaire inférieur), il pourrait enseigner demain en 5e et 6e primaires également. Le titulaire d’un Master universitaire (secondaire supérieur), pourrait, lui, enseigner aussi en 3e secondaire. Ces changements doivent permettre d’adoucir le passage aujourd’hui difficile entre les différents niveaux d’enseignement. Nombre de jeunes éprouvent en effet de grandes difficultés à passer de primaire en secondaire, comme l’attestent les différences de résultats entre le Certificat d’Etudes de base (CEB, organisé en fin de primaire) et le CE1D, organisé à l’issue de la 2e année de secondaire. Selon le quotidien, cette idée novatrice est appuyée à la fois par la ministre de l’Education, Joëlle Milquet, et le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt.

Contenu partenaire