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Un fédéralisme à « deux plus deux » pour Kris Peeters

Le ministre-président flamand Kris Peeters estime que la réflexion régionaliste du ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS), va dans le même sens que la sienne.

Selon lui, il faut approfondir la réforme de l’Etat, notamment pour donner aux Régions les outils qui leur manquent, par exemple sur le marché de l’emploi, explique-t-il dans une interview parue dans L’Avenir.

Il prône la construction d’un fédéralisme à « deux plus deux ». « Il y a en Belgique deux grandes Régions: la Wallonie et la Flandre; et deux Régions ‘sui generis’, Bruxelles et la Communauté germanophone. On peut donc construire un fédéralisme à ‘deux plus deux' », explique-t-il. « La Wallonie se préoccupe, à juste titre, de son financement à l’horizon 2020, quand la nouvelle loi de financement produira ses pleins effets. Et, dans cette logique, Wallonie et Flandre ont intérêt à s’investir à Bruxelles, la capitale. »

Kris Peeters exprime aussi sa volonté d’éliminer les stéréotypes « qui, pour les Flamands, font des Wallons des gens qui ne veulent pas travailler; et, en Wallonie, transforment la Flandre en Région refermée sur elle-même ». Il rappelle toutefois que « 60% des quelque 11 millions de Belges vivent en Flandre. Qu’ils produisent 70% du PIB (Produit intérieur brut) et assurent 80% des exportations du pays. »

Par ailleurs, Kris Peeters insiste sur le fait que la 6e réforme de l’Etat doit être mise en oeuvre avant le 1er janvier 2014, année d’élections. « Il y aura autour de la table deux partis, les libéraux francophones et flamands, qui ne sont pas au pouvoir au niveau régional. Ils n’ont donc pas intérêt à transférer les compétences au niveau régional avant 2014 », ajoute le ministre-président flamand.

LeVif.be, avec Belga.

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