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Un couac dans la réforme de l’Etat prive de travail les aides-soignants

Des milliers d’aides-soignants fraîchement diplômés sont dans l’attente du « visa » nécessaire pour exercer leur profession dans un hôpital ou une maison de repos.

Avant la sixième réforme de l’Etat, celui-ci était délivré par le SPF Santé publique. Mais transfert de compétences oblige, les Communautés prendront le relais à partir de 2016. En attendant, les dossiers sont en attente du précieux sésame et le fédéral et les Communautés se renvoient la balle quant à la responsabilité du blocage, peut-on lire lundi dans le journal Le Soir. Les étudiants qui ont été diplômés en septembre 2014 ne peuvent donc pas exercer, faute du « visa » nécessaire, même si certains ont reçu des propositions concrètes de travail et que le métier est en pénurie. La ministre fédérale de la Santé Maggie De Block (Open Vld) concède un retard, « dû à l’afflux important de demandes ». A l’administration, on confirme que chaque nouvelle cohorte de diplômés (juin et septembre) se gère non sans difficultés. Mais, cette fois, la situation est particulièrement critique. La ministre le reconnaît mais assure que « l’administration fédérale, en concertation avec les administrations des Communautés, tente de résorber le retard ».

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