Petit Baulers, un quartier passé en zone 20, dans une ville dont la mobilité est une des priorités. © VILLE DE NIVELLES

Un Belge sur trois pessimiste quant à l’avenir de son quartier

Une bonne partie de la population belge envisage assez sombrement l’évolution de la qualité de vie dans son quartier, selon l’enquête annuelle sur la qualité de vie menée par iVox pour le compte de Reynaers Aluminium publiée à la veille de l’ouverture du salon Batibouw à Bruxelles.

D’après ce sondage, une personne sur quatre n’est actuellement pas satisfaite de la qualité de vie et du logement dans son quartier. Celle-ci aurait régressé selon une personne interrogée sur trois. De nombreux Belges (38%) craignent également une dégradation à l’avenir. Les Flamands sont plus pessimistes (46% craignent une dégradation) que les Wallons (23%).

Les projets « stop au béton » lancés par les régions flamande et wallonne sont pointés comme facteur de dégradation de la qualité de vie. Un Belge sur cinq dit ne pas comprendre le sens, la portée ni les opportunités pour la qualité de vie de la mesure. 40% des moins de 34 ans, considèrent ainsi le « stop au béton » comme l’une des principales raisons justifiant leur pessimisme quant à l’avenir de leur cadre de vie.

Pourtant, la population belge se montre fortement préoccupée par le coût élevé de l’énergie (84% de personnes préoccupées), les problèmes de mobilité (80%), la disparition des espaces verts (78%) et la hausse du prix de l’immobilier (72%).

« Il y a un paradoxe entre la peur du ‘stop au béton’ et la préoccupation se rapportant aux espaces verts, à la mobilité, aux coûts de l’énergie et du logement. Car ce sont autant d’aspects auxquels le ‘stop au béton’ veut s’attaquer. Il est donc urgent de mieux informer et sensibiliser », conclut Bert Geerinckx, directeur général de Reynaers Aluminium Belux.

Ce sondage a été mené par le bureau d’études iVox pour le compte de Reynaers Aluminium auprès de 1.000 personnes. La marge d’erreur maximale s’élève à 3,02%.

Contenu partenaire