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Un arrêt de travail jeudi dans l’enseignement pour dénoncer la réforme des pensions

Un arrêt de travail d’une heure sera observé le jeudi 1er février dans l’ensemble des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’appel du front commun syndical afin de dénoncer les mesures prises par le gouvernement fédéral en matière de pension, a expliqué mardi Michèle Honoré, secrétaire régionale de la CGSP Mons-Borinage.

Les mesures prises par le gouvernement fédéral en matière d’allongement des carrières touche particulièrement les enseignants, rappelle le front commun syndical qui énumère dans une lettre adressée aux parents des élèves leurs différents griefs.

Parmi ceux-ci, on retrouve le passage de l’âge de la retraite à 66 ans en 2025 puis 67 ans en 2030, le recul de l’âge de la pension anticipée (pas avant 63 ans et 42 ans de carrière), la suppression de la bonification des diplômes pour le calcul de la carrière et la fin de la gratuité de celle-ci pour le calcul du montant de la retraite. Sans oublier, poursuit le front commun syndical, d’autres mesures annoncées comme la suppression des tentièmes favorables ou encore l’introduction de la pension à point qui auront pour effet d’allonger les carrières et de diminuer le montant de la retraite.

Les enseignants entendent donc par cette action intitulée « Une journée, autrement » défendre non seulement leur conditions de travail mais aussi se « battre pour une école de qualité où ils peuvent enseigner dans de bonnes conditions de santé » car « nous ne pouvons imaginer que nos étudiants, vos enfants, se retrouvent face à des enseignants âgés, malades et usés par le travail. »

La journée d’action placée sous le hashtag #MRtouchepasànospensions pourra revêtir plusieurs formes et à se dérouler au moment qui sera jugée le plus opportun, souligne Michèle Honoré.

En dehors de ce moment, le front commun précise que les cours seront assurés tout à fait normalement.

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