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Un an après, la taxe kilométrique a rapporté 648 millions d’euros

La taxe kilométrique ou redevance kilométrique pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes en Belgique, instaurée le 1er avril 2016 a rapporté 648 millions d’euros en un an, a annoncé vendredi Viapass, l’entité publique interrégionale chargée du contrôle et de la coordination de ce prélèvement. Plus de la moitié des revenus sont issus de camions immatriculés à l’étranger.

Le système rapporte donc entre 2,3 et 2,4 millions d’euros chaque jour aux Régions prises ensemble. Dans le détail, c’est la Flandre qui a engrangé le plus, avec 408 millions d’euros pour les douze derniers mois. A Bruxelles, la taxe a rapporté 9 millions d’euros, tandis que la redevance kilométrique a alourdi les comptes wallons de 229 millions d’euros. Les retombées sont toutes inférieures aux prévisions des entités régionales. Mais, chaque semaine, le nombre d’OBU enregistrés, rien que chez Satellic, croît de 2.000 unités. « Cela veut dire que le marché n’est pas encore saturé », selon Thomas Pferr, CEO de Satellic, l’un des deux fournisseurs actuels d’On board unit.

Au total, près de 700.000 véhicules étaient équipés fin mars, précise Johan Schoups, de Viapass. Les poids lourds polonais (15%), néerlandais (11%) et allemands (10%) sont les plus nombreux à être enregistrés. Les camions belges représentent 19% des véhicules équipés d’OBU (126.000) et payent moins de la moitié des revenus perçus, soit 46%. Les Pays-Bas (10,9%), la Pologne (9%) et la Roumanie (5,8%), sont ensuite les principaux contributeurs. Pour 2017, la Wallonie a décidé d’ajouter 33 kilomètres de voies payantes mais de ne pas indexer le montant de la redevance, au contraire de la Flandre et de Bruxelles, qui ajusteront le taux de prélèvement au 1er juillet 2017, sur la base de l’index de mai 2017.

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