Charles Michel © Belga

Un accord pour les demandeurs d’emploi qui s’occupent d’un proche

Un accord est intervenu en marge du gouvernement visant à élargir les conditions dans lesquelles un demandeur d’emploi, un salarié ou un indépendant peut s’occuper d’un proche gravement malade, qu’il s’agisse de prodiguer des soins palliatifs, de prendre soin de son enfant handicapé de moins de 21 ans ou encore de prendre soin d’un membre du ménage ou d’un membre de la famille jusqu’au 2ème degré, a-t-on appris mardi.

Le Premier ministre Charles Michel a confirmé l’information en marge d’une réunion de Commission de la Chambre. L’accord est intervenu en réunion inter-cabinets et doit être confirmé par le gouvernement vendredi. Entre-temps, le Premier ministre avait été interrogé sur ce dossier et la cacophonie dans son gouvernement, par des députés de l’opposition. Il avait dit son espoir de voir le gouvernement confirmer un accord vendredi alors que la réunion du groupe technique inter-cabinets venait d’aboutir à un consensus mardi après-midi. Devant les députés, M. Michel a une nouvelle fois rappelé le credo du gouvernement selon lequel la création d’emplois et l’activation permettront de sauvegarder la sécurité sociale. Le chef de groupe Ecolo-Groen Kristof Calvo avait regretté que le Premier ministre ne puisse formellement lui confirmer qu’un accord était dans l’air après des jours d’atermoiements dans ce dossier entre les vice-premiers ministres Kris Peeters (CD&V) et Jan Jambon (N-VA). Il avait dénoncé la décision du gouvernement d’activer les aidants-proches comme une nouvelle mesure de la majorité visant les plus faibles de la société. Ce que vous venez nous raconter est du « bla-bla », avait notamment regretté le député écologiste après la réponse du Premier ministre, regrettant qu’il ne puisse être « au-dessus de la mêlée » et sonner la fin de la « récréation ». Refusant la polémique, M. Michel a rétorqué vouloir privilégier le fond des dossiers tout en louant une nouvelle fois l’accord de gouvernement, fruit d’un « travail collectif » de la majorité. La cheffe de groupe sp.a Karine Temmerman avait également déploré l’absence de réponse du Premier ministre. On ne sait quelle voie suivre, celle de M. Peeters, celle de M. Jambon ou la vôtre, avait-elle dit. Il ressort des travaux du groupe technique que le gouvernement reverra bien sa décision de demander aux aidants-proches d’être disponibles sur le marché du travail. Ceux-ci verront, pour certaines catégories d’entre eux, leurs conditions élargies.

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