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Tunnels: Le sous-financement a pesé, mais la sécurité a toujours primé, selon Picqué

Au fil des ans, le sous-financement de la Région bruxelloise a pesé sur les choix politiques, y compris sur la gestion des tunnels, mais des investissements importants ont été consentis et la sécurité des usagers n’a jamais été négligée, a affirmé en substance mercredi Charles Picqué.

M. Picqué s’est également attardé sur le contexte dans lequel le gouvernement fédéral a conçu la ville et, dans ce cadre, son réseau de tunnels.

« Les arbitrages budgétaires n’ont jamais été faits au détriment de la sécurité dans les tunnels. Je suis convaincu que le traitement (ndlr: financier) qui a été réservé (ndlr: par l’Etat fédéral) à Bruxelles n’est pas étranger au problème que nous connaissons », a résumé l’ex-ministre-président.

M. Picqué (PS) a aussi rappelé le contexte de la construction des tunnels dans les années ’50 qui traduisait une vision de concentration des grandes administrations au coeur de la capitale et d’acheminement des fonctionnaires à l’aide d’infrastructures routières jusqu’au plus près du lieu de travail.

La création de la Région en 1989 s’est accompagnée par un désintérêt plus ou moins grand de l’Etat fédéral pour sa capitale.

Dans ce contexte défavorable, a poursuivi M. Picqué, la Région a néanmoins consacré entre 25 et 30% des ses moyens limités à la mobilité.

Mais les défis que Bruxelles avait à relever dans l’immédiat étaient nombreux: combler les dettes des communes, des hôpitaux publics, la STIB, les services de l’agglomération bruxelloise, et les contrats de quartiers, qui arrêté la poursuite de la dégradation.

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