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Tueries du Brabant: les hypothèses, des plus fantaisistes aux plus sérieuses

Le Vif

Plusieurs théories et hypothèses des plus fantaisistes aux plus sérieuses ont été formulées pour expliquer cette vague de crimes sanglants qui ont endeuillé la Belgique dans la première moitié des années ’80.

L’affaire des Tueries du Brabant vient de connaître un nouveau rebondissement avec le placement sous mandat d’arrêt d’un suspect, en début de semaine, par la juge d’instruction Martine Michel en charge du dossier.

La majorité des faits attribués aux « Tueurs fous », comme on a les parfois appelés, a eu lieu dans la province de Brabant. Les autres faits ont été commis dans les provinces de Flandre orientale, de Namur et du Hainaut ainsi que dans le nord de la France. Des portraits robots ont été diffusés au fil du temps tandis que plusieurs objets liés aux tueurs ont été retrouvés dans différents endroits comme dans le Bois de la Houssière à Braine-le-Comte, dans le canal Bruxelles-Charleroi à Ronquières ainsi que sur les lieux des différents crimes.

Parmi les hypothèses formulées pour expliquer cette vague d’attaques qui a fait 28 morts au total, certains ont évoqué une tentative de racket orchestrée par la mafia américaine à l’encontre de la chaîne des magasins Delhaize ou encore celle des « cadavres exquis » où les assassins auraient ciblé certaines personnes qui devaient mourir et en auraient tué d’autres afin de brouiller les pistes.

Un autre piste suivie par les enquêteurs fut celle du vol. La sauvagerie des tueurs et leur formation, qui n’est pas sans rappeler celle des militaires, ont laissé planer le doute sur l’identité et la qualification des tueurs.

Une autre théorie a voulu y voir l’action de psychopathes. La bande n’aurait alors eu d’autre motif que le meurtre gratuit.

Les policiers nivellois ont longtemps cru tenir les tueurs avec la filière boraine, une bande de petits truands du Borinage acquittés faute de preuves au terme d’un retentissant procès en assises en 1988.

Une autre théorie a également fait beaucoup parler d’elle, à savoir la piste politique et la perspective d’un coup d’Etat. Dans cette optique, les ravages de la bande étaient destinés à favoriser l’installation d’un pouvoir politique fort fondé sur le renforcement de la gendarmerie et de l’armée.

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