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Tueries du Brabant : gravement malade, le suspect n°1 parle

Le Vif

Le suspect n°1 dans les Tueries du Brabant, Claude Nitelet, s’est livré sur l’affaire pour la première fois aux journaux du groupe Sudpresse. Le « grand bandit » de 57 ans, gravement malade, justifie les préventions pesant à son encontre par des « coïncidences », selon les quotidiens parus mercredi.

L’homme aurait accepté l’interview parce qu’il voudrait « qu’on cesse de s’acharner » sur lui, explique-t-il d’emblée. « Cela fait tant d’années qu’on me lie directement aux Tueries du Brabant wallon (…) J’ai toujours justifié les préventions qui pèsent contre mois par de simples coïncidences ».

« Je veux que ma famille cesse de douter sur ma participation aux Tueries du Brabant », souligne l’homme qui a passé 19 ans et 5 mois en prison. « On m’implique dans plusieurs des faits car, à chaque fois, on m’y lie soit par ma présence sur les lieux, soit parce qu’on retrouvait ma trace au cours de l’enquête. Il existe neuf préventions à mon encontre dans ce dossier. A chaque fois, on retombait sur moi mais c’est de l’acharnement puisque j’ai toujours su tout justifier par un simple série de coïncidences », estime le cambrioleur en liberté conditionnelle pour ses multiples cambriolages.

Claude Nitelet a été entendu à deux reprises, entre juin et décembre 2012, par la nouvelle cellule d’enquête sur les Tueries. « La composition de cette nouvelle cellule me semble bonne. Ils font du bon travail. Je crois que l’affaire sera résolue cette année », pense-t-il.

L’homme a encore précisé qu’il commettait à l’époque en moyenne, avec « son équipe », 1.000 attaques par an qui lui rapportaient 100.000 euros par mois.

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