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Trump rencontrera le roi Philippe et le Premier ministre lors de sa visite-éclair

Le roi Philippe rencontrera le président américain le mercredi 24 mai prochain à Bruxelles, au premier jour d’une visite-éclair du nouveau locataire de la Maison Blanche en Belgique, a-t-on appris vendredi de source informée, alors qu’un entretien avec le Premier ministre Charles Michel est également prévu, à un moment qui reste à déterminer.

Cette rencontre devrait avoir lieu dans l’après-midi, selon toute vraisemblance au palais de Bruxelles, une ville qui sera sous haute protection policière et militaire.

M. Trump doit, selon les scénarios en discussion, séjourner de 24 à 28 heures en Belgique, à l’occasion de sa première tournée à l’étranger. Elle débutera les 20 et 21 mai par l’Arabie saoudite, avant de le conduire en Israël et peut-être dans les Territoires palestiniens, au Vatican pour s’entretenir avec le pape François, à Bruxelles pour une « réunion spéciale » des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Otan, avant un sommet du G7 à Taormina (Sicile) les 26 et 27 mai.

Il rencontrera le souverain belge le 24 mai à une heure qui reste à déterminer, en fonction de son arrivée en provenance de Rome.

Dans l’entourage du Premier ministre Charles Michel, on confirmait vendredi soir qu’un entretien est aussi prévu avec le chef du gouvernement fédéral, à un moment qui reste à déterminer, la Maison Blanche ayant annoncé le 4 juin que M. Trump rencontrerait à Bruxelles « des dirigeants belges » dans le communiqué annonçant l’ensemble de la tournée

Des entretiens sont aussi prévus le 25 mai, jour de l’Ascension, avec les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker.

Le président américain avait qualifié Bruxelles de « trou à rats » alors qu’il n’était que candidat à l’investiture présidentielle républicaine, avant l’élection du 8 novembre dernier, face à la démocrate Hillary Clinton.

A l’Otan, où l’on se refuse de parler de sommet en préférant utiliser l’expression de « réunion spéciale », les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays alliés inaugureront le nouveau siège de l’Alliance atlantique, situé sur l’autre côté du boulevard Léopold III, qui relie la capitale à son aéroport.

C’est le ministère belge de la Défense qui remettra à l’Otan son nouveau siège, un projet pharaonique de plus d’un milliard d’euros, dont il a piloté la construction depuis une dizaine d’années.

Le mini-sommet de l’Otan doit débuter le 25 mai vers 16h00 par cette inauguration – accompagnée d’un défilé aérien d’avions de combat et de transport alliés, avec une séance de travail unique, qui devrait se terminer vers 21h00.

Après quoi, M. Trump, mais aussi le nouveau président français Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel, les Premiers ministres britannique, canadien et italien, Theresa May, Justin Trudeau et Paolo Gentiloni s’envoleront pour la Sicile et le sommet des sept pays les plus industrialisés, qui accueillera aussi le Premier ministre japonais Shinzo Abe.

Le président américain avait dans un premier temps qualifié l’Otan d' »obsolète », avant de revenir sur ses propos, tout en exigeant que les alliés européens atteignent le seuil des 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) consacrés à la défense auxquels ils se sont engagés lors d’un sommet en 2014 au pays de Galles, un seuil que seuls quatre pays du Vieux Continent atteignent. L’administration Trump souhaite aussi que l’Otan s’engage davantage dans la lutte contre le terrorisme. Le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, répète à l’envi que l’Alliance « a le potentiel » d’en faire plus, notamment en entraînant les forces de pays comme l’Afghanistan ou l’Irak.

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