© AFP/Mandel Ngan

Trump désigne un nouvel ambassadeur en Belgique

Le président américain Donald Trump a désigné un homme d’affaires de Chicago (Etat de l’Illinois), Ronald Gidwitz, âgé de 73 ans, comme ambassadeur des Etats-Unis en Belgique, a annoncé la Maison Blanche.

M. Gidwitz sera « ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des États-Unis d’Amérique auprès du Royaume de Belgique », a précisé la présidence américaine dans un communiqué publié vendredi soir à Washington.

Cette désignation, qui doit être confirmée par le Sénat, permettra aux Etats-Unis de disposer à nouveau d’un ambassadeur bilatéral en Belgique, un poste vacant depuis janvier 2017.

M. Gidwitz, un républicain né le 28 mars 1945, est un associé au fonds d’investissements GCG Partners et avait auparavant dirigé l’entreprise Helene Curtis Industries, fondé par son père, jusqu’à sa vente en 1996 à Unilever NV.

Il préside le cercle régional de Chicago des hommes d’affaires pour la sécurité nationale et a dirigé durant près de trente ans trois institutions publiques de la ville liées notamment au développement économique et à l’éducation.

Il a, selon le journal ‘Chicago Tribune’, largement contribué aux campagnes électorales du parti républicain, en leur versant plus de 700.000 dollars. Il est, toujours selon ce quotidien, l’une des seules personnalités républicaines de l’Illinois à avoir cultivé « une relation étroite » avec M. Trump et sa campagne en vue de l’investiture comme candidat par le parti en 2016.

Les trois anciens ambassadeurs des Etats-Unis en poste en Belgique – Denise Campbell Bauer pour l’ambassade bilatérale, Douglas Lute, à la mission américaine auprès de l’Otan, et Anthony Luzzatto Gardner, son homologue auprès de l’Union européenne – avaient tous été priés de quitter leur fonction avant l’investiture de M. Trump, le 20 janvier 2017, comme le veut la tradition pour les ambassadeurs « politiques ». Entre-temps, seule une ambassadrice a été nommée auprès de l’Otan, en la personne de Kay Bailey Hutchison.

L’intérim est dans ce cas assuré, avant la nomination d’un nouvel ambassadeur, par le chargé d’affaires (le « numéro deux » de la mission diplomatique) qui est, lui, issu de la carrière diplomatique.

A Bruxelles, il faut remonter à la période 1988-1991 pour trouver le dernier ambassadeur américain qui fut diplomate de carrière, en la personne de Maynard Wayne Glitman.

Le président Trump est attendu en Belgique pour le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 29 pays de l’Otan prévu les 11 et 12 juillet prochains.

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