© Belga

Travailleurs forcés: Reynders va intervenir auprès de l’Allemagne

Le ministre des Finances, Didier Reynders (MR), a donné mission à son administration de prendre contact dès lundi avec les autorités allemandes pour éviter que les anciens travailleurs forcés en Allemagne n’aient à payer un impôt sur leur pension versée par les autorités allemandes, tout en s’étonnant que le ministre des Pensions Michel Daerden (PS) n’ait pas alerté le gouvernement plus tôt.

« Il est choquant que des personnes comme celles-là se voient réclamer des paiements« , a réagi dimanche le ministre, qualifiant la décision allemande de « moralement indéfendable ». Mais ce qui étonne M. Reynders, c’est qu’il ait fallu attendre deux articles de presse pour découvrir le problème.

Pourtant, « plusieurs plaintes ont apparemment déjà été déposées par d’anciens travailleurs forcés auprès du ministère des Pensions. Michel Daerden a donc dû recevoir ses plaintes dont j’ignorais l’existence, mais personne n’est jamais venu en kern pour dire qu’il y avait un problème… », a souligné M. Reynders.

Selon le grand argentier, le dossier relatif aux pensions versées aux travailleurs forcés s’inscrit dans le cadre plus large d’une récente loi allemande sur l’imposition des différentes pensions versées par Berlin à des personnes résidant à l’étranger.

M. Reynders précise avoir pris contact avec son homologue allemand, Wolfgang Schaüble, le 20 octobre dernier pour aborder cette loi générale, mais « sans encore beaucoup de réaction », reconnaît-il. Vu les révélations de presse ce week-end, il a ordonné à ses services de reprendre langue dès lundi avec Berlin pour relancer la discussion générale, « et aussi trouver une solution » pour les anciens travailleurs forcés.

M. Reynders ajoute qu’il évoquera directement la question avec M. Schaüble, à l’occasion de la prochaine réunion des grands argentiers européens, le 30 novembre.

LeVif.be, avec Belga.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire