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Tous les passagers peuvent s’enregistrer dans le hall des départs de Brussels Airport

Le hall des départs de l’aéroport national de Zaventem a retrouvé sa pleine capacité d’enregistrement depuis ce jeudi. Il était partiellement accessible depuis le 1er mai. Cela signifie que l’ensemble des passagers peuvent s’enregistrer dans le hall et que les structures temporaires mises en place depuis début avril ne sont plus nécessaires.

« C’est plus facile pour les voyageurs qui ne doivent plus chercher où aller. Tous doivent se rendre au même endroit », le hall des départs, comme avant les attentats, explique Nathalie Van Impe, porte-parole de Brussels Airport Company (BAC).

Auparavant, certains passagers devaient encore se rendre dans les structures temporaires de pré-enregistrement, mises en place pour permettre la réouverture de Brussels Airport après l’explosion dans son hall des départs le 22 mars dernier.

Cette réouverture complète n’aura pas un impact direct sur la capacité de vols de Brussels Airport. Toutefois, BAC espère augmenter cette capacité bientôt. « Actuellement, nous sommes à 28 vols par heure. Nous espérons arriver à 44 vols par heure fin juin. Ceci afin de pouvoir absorber le pic des départs en vacances », ajoute Nathalie Van Impe.

La fréquentation de l’aéroport est d’ailleurs en hausse progressive. Toutes les compagnies aériennes sont revenues. « Mais nous restons à moins 15% par rapport à l’an dernier. On voit une croissance mais la demande à l’étranger est déterminante. Les démarches pour rétablir l’image de la Belgique sont très importantes pour nous », indique la porte-parole.

La suppression des contrôles systématiques avant l’entrée dans les bâtiments a également eu un impact positif sur les activités de l’aéroport. « Cela a amené beaucoup de fluidité », précise Mme Van Impe. « Le temps moyen mis par les passagers entre leur arrivée et la porte d’embarquement est de moins d’une heure, comme avant les attentats. »

Brussels Airport ne dispose pas encore de chiffres définitifs concernant l’impact financier des attentats « mais cela nous a coûté environ 80 à 90 millions d’euros au niveau de nos revenus, avant l’intervention de nos assurances ».

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