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Tobback : le « corridor » de Maingain est une solution « médiévale »

Pour le président du FDF Olivier Maingain, il faut veiller à ce que Bruxelles ne soit pas enfermé en Flandre. Il plaide pour « un lien territorial » avec la Wallonie. Une solution que le futur président du sp.a Bruno Tobback qualifie de « médiévale ».

Olivier Maingain s’exprime mercredi dans La Libre. Il parle du dossier BHV comme d’un « stress test institutionnel » et ajoute que de « la solution qui sera donnée à ce dossier, on saura si le pays est enfin stabilisé dans un système fédéral, quitte à ce qu’il soit approfondi, ou si, par contre, on évolue vers un séparatisme qui ne dit pas son nom avec l’étape préalable du confédéralisme ».

Il insiste: « une scission de BHV et l’acceptation d’une frontière linguistique qui deviendrait une frontière d’Etat est le plus puissant levier pour nourrir le nationalisme et le séparatisme au nord du pays ». Bruxelles serait alors enfermé en Flandre ce qui serait un encouragement pour les nationalistes et séparatistes pour aller vers une « Flandre indépendante avec Bruxelles dans ses bagages ». Les partis flamands doivent dès lors comprendre « que nous n’acceptons pas, comme Bruxellois et francophones, que Bruxelles n’ait pas de lien territorial avec l’autre Région qu’est la Wallonie », dit M. Maingain.

Interrogé mercredi matin sur La Première, le futur président des socialistes flamands, Bruno Tobback, a qualifié ce raisonnement de médiéval. « Un corridor pour accéder à mon territoire, c’est un peu comme Charles Quint… ».

Pour M. Tobback, Bruxelles ne sera pas enfermée en Flandre. « Bruxelles est la capitale du pays et si ce pays est la Belgique, elle est connectée avec tout le monde et je ne vois pas la nécessité d’un lien territorial ». « Parler de la nécessité d’un lien territorial, c’est parler en terme de scission du pays. M. Maingain raisonne comme cela. Moi pas ».

Comme on l’interrogeait sur l’opposition manifeste entre les points de vue du CD&V et du FDF, M. Toabback s’est contenté de dire: « c’est pour cela qu’il faut négocier ».

Le Vif.be, avec Belga

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