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Tintin fauché par un menhir

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

La sortie ultra médiatisée d’Astérix chez les Pictes, premier album de l’irréductible Gaulois signé par d’autres auteurs que ses créateurs, a fait de l’ombre à son vieux rival Tintin.

Le 35e album des aventures d’Astérix a inondé les librairies et a été salué par la critique alors que Moulinsart venait de tenter d’attirer l’attention des médias sur le Musée Hergé à l’occasion de l’inauguration de l’exposition consacrée aux voyages de Tintin en Inde (photo). Quatre années après son ouverture, le musée de Louvain-la-Neuve peine à attirer plus de 70 000 curieux par an.

Fanny et Nick Rodwell, héritiers d’Hergé, admettent ouvertement, désormais, que le musée souffre de son éloignement de Bruxelles et de son manque d’intérêt pour les enfants. L’homme d’affaires britannique, qui vient de signer un partenariat avec Casterman – la maison d’édition versera au temple hergéen 50 000 euros par an pendant trois ans – demande une aide publique pour le musée privé qui, déplore-t-il, « ne bénéficie même pas d’un panneau sur l’autoroute ».

Exposition « Allô Bruxelles ? Ici Rawhajpoutalah ! », au Musée Hergé, jusqu’au 26 janvier.

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