Theo Francken et Jan Jambon, lors d'une visite de trois jours en Afrique du Nord. © BELGA

Theo Francken se réjouit que les ONG quittent le parc Maximilien

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken se réjouit mardi soir de l’annonce faite par les ONG présentes dans le parc Maximilien de ce qu’elle se retirent du campement.

« Cela me semble bien, c’est une décision intelligente », a-t-il commenté en marge d’une visite de trois jours en Afrique du Nord. La plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés a annoncé en premier qu’elle quittait le campement, né après que la capacité de l’Office des étrangers est apparue insuffisante pour faire face à l’arrivée importante de demandeurs d’asile. Nous refusons d’être plus longtemps l’alibi du gouvernement, indiquaient les associations mardi.

Theo Francken ne se sent pas visé. « Cinq cents places supplémentaires vont être créées dans le bâtiment WTC III, mais ces dernières semaines, on n’a refusé qu’une seule fois des personnes en pré-accueil », a-t-il expliqué. « Je ne dis pas qu’il n’y a là-bas personne qui aurait droit au pré-accueil, mais c’est certainement une minorité. »

Selon Theo Francken, le démantèlement du camp montrera que de nombreuses personnes qui y résident n’ont pas introduit de demande d’asile et résident souvent de manière illégale en Belgique depuis des années. « Où ces personnes iront, ce n’est pas clair; mais nous n’allons pas soudainement donner des papiers à tout le monde. Il n’y aura pas de régularisation collective. »

Le secrétaire d’Etat reste persuadé que certains groupes utilisent le parc comme un instrument politique contre le gouvernement.

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