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Test-Achats veut que les numéros de lots d’oeufs contaminés soient rendus publics

L’organisation de défense des consommateurs Test-Achats demande que les numéros de lots des oeufs contaminés soient rendus publics comme cela « a été le cas aux Pays-Bas, ainsi que les produits transformés concernés ». Test-Achats déplore dans un communiqué le manque de communication de l’AFSCA qui a mené la gestion de cette crise dans la « confusion ».

« Bien que les résultats des premières analyses semblent démontrer l’absence de risque important pour la santé, le consommateur doit pouvoir choisir librement de consommer ces oeufs ou non. Le principe est le même pour les oeufs contenus dans des produits transformés: le consommateur doit en être informé », estime Test-Achats qui demande la publication des numéros des lots douteux sur le site de l’Afsca.

« L’Afsca communique constamment deux messages contradictoires: d’une part, qu’il n’y a aucun danger pour la santé publique, et d’autres part, qu’il faut encore attendre les résultats des analyses afin de pouvoir communiquer plus clairement », dit encore l’organisation de consommateurs.

Test-Achats rappelle aussi que le problème a été communiqué à l’Afsca en juin et se demande ce qu’il en est de la période antérieure.

« Pas de danger pour les poulets »

Le problème de la contamination des oeufs au fipronil ne concerne pas les poulets. Durant leur vie plus courte, ces derniers ne souffrent pas des acariens et ne doivent donc pas être traités par ce produit. Les poulets peuvent être consommés sans problème, selon l’organisation agricole flamande Boerenbond.

« Le fipronil est utilisé comme traitement contre les acariens. Ceux-ci touchent les poules pondeuses, pas les poulets », explique Anne-Marie Vangeenberghe, porte-parole du Boerenbond.

Même si des acariens peuvent se développer chez un poulet, celui-ci ne reste que six semaines dans le poulailler, soit une rotation plus courte. « Dans des entreprises qui élèvent des poulets, les acariens n’ont pas le temps d’arriver et il ne faut pas de traitement », explique la porte-parole.

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