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Test-Achats plaide pour une indication de la durée de vie des produits

Test-Achats exige dans un communiqué mardi qu’une durée de vie minimale soit mentionnée sur les produits, afin de protéger les consommateurs contre « l’obsolescence programmée ». L’association plaide encore pour une extension de la période de garantie légale de deux à cinq ans et pour que des pièces détachées distinctes soient « disponibles pour l’ensemble des consommateurs à un prix raisonnable ».

Le terme « obsolescence programmée » sous-entend que les fabricants limitent délibérément la durée de vie des produits afin que les consommateurs se rendent plus vite au magasin pour se procurer un nouvel exemplaire.

Des composants de moindre qualité sont par exemple intégrés à la fabrication et les problèmes d’incompatibilité sont aussi de plus en plus courants, notamment entre nouvelles fonctionnalités et anciens appareils. Les exemples classiques de ce phénomène sont les imprimantes comprenant un système de comptage programmé pour émettre un message d’erreur toutes les x impressions.

Les coûts d’une réparation sont ensuite, comme pour de nombreux produits, plus élevés que le prix d’achat d’un nouvel exemplaire. Test-Achats cite également les cas des téléphones portables, machines à laver ou fermetures éclair. Les appareils électriques comme les brosses à dents ou rasoirs sont aussi concernés, avec des batteries presque toujours impossible à remplacer. Enfin, l’association pointe le fait que les pièces détachées font souvent défaut une fois un produit acheté, et ne sont plus disponibles ou ne peuvent pas être obtenues séparément.

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