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Tensions entre le CD&V et la N-VA sur la concertation sociale flamande

La tension est montée d’un cran mercredi entre le CD&V et la N-VA, partenaires au sein des gouvernements fédéral et flamand, au sujet de la concertation sociale en Flandre.

Des parlementaires CD&V ont invité le gouvernement à agir, et singulièrement le ministre régional de l’Emploi, le N-VA Philippe Muyters. Pour les nationalistes, cet appel n’avait pas lieu d’être alors que le gouvernement n’est qu’à un souffle d’un accord.

Les parlementaires CD&V ont écrit une carte blanche publiée dans le Tijd, pressant le gouvernement flamand d’avancer dans la concertation sociale. Cette carte blanche a été mal reçue par le cabinet du ministre de l’Emploi Philippe Muyters où l’on souligne que ce dernier s’apprête à faire approuver vendredi au gouvernement flamand sa politique pour les publics cibles.

Le gouvernement Bourgeois s’est engagé à simplifier cette politique dont elle vient d’hériter du fédéral après la sixième réforme de l’Etat. Le ministre de l’Emploi a préparé une proposition qu’il a testée auprès des organisations patronales et syndicales. Elle a fait l’objet d’une discussion mardi au sein du gouvernement et doit en principe être approuvée vendredi par le Conseil des ministres flamand.

Du côté de Philippe Muyters, on est dès lors passablement énervé par la sortie du CD&V. « Cela donne le sentiment que nous ne faisons rien alors que le CD&V est parfaitement au courant de l’évolution du dossier et sait que la note conceptuelle sera approuvée vendredi », a réagi le cabinet, interrogé par Belga. Le député flamand Robrecht Bothuyne (CD&V), cosignataire de la carte blanche, se défend d’avoir voulu attaquer son partenaire. « Mais il est évident que pour nous les choses vont trop lentement et que Muyters est le ministre compétent en la matière », a-t-il expliqué.

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