Christine Defraigne © Belga

« Tant que la Belgique existera, le Sénat vivra »

« Tant que la Belgique existera, le Sénat vivra », a estimé lundi la présidente de la Haute assemblée Christine Defraigne à l’occasion de ses voeux au personnel, qui vit difficilement les critiques dans la presse et l’opinion publique, alors que les nationalistes flamands persistent à considérer l’institution comme le reliquat d’une Belgique révolue.

Même si les compétences sénatoriales ont été considérablement amoindries, ceux-ci maintiennent leur volonté d’obtenir la suppression de cette assemblée jugée coûteuse.

« Il n’a pas été évident de garantir un service de haute qualité avec un cadre de plus en plus limité », a souligné lundi le greffier.

« Un parlementaire doit pouvoir avoir une peau d’éléphant, mais je sens à quel point la critique touche un personnel particulièrement dévoué à l’institution », a renchéri Mme Defraigne.

La présidente MR voit désormais le Sénat comme le point d’ancrage des Communautés et Régions, depuis la sixième réforme de l’Etat. Se voulant rassurante auprès du personnel, elle a certifié que le plus gros des réformes était derrière lui.

Les décisions qui seront dorénavant prises doivent donner un nouveau souffle au Sénat, a-t-elle dit, se montrant « sereine et apaisée » pour l’avenir.

Quelque 300 personnes sont encore employées par le Sénat, un certain nombre effectuant des tâches pour d’autres assemblées du pays.

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