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Suicide d’une ado: le papa met en garde face aux dangers d’internet

Le Vif

Une Namuroise de 16 ans, en situation d’échec scolaire et victime de harcèlement sur les réseaux sociaux, s’est suicidée la semaine dernière. Son père veut mettre en garde les autres adolescents face au danger d’internet.

« On lui disait qu’elle était moche, qu’elle devait aller se pendre », explique Bernard Altenhoven, interrogé jeudi dans le JT de la RTBF. « Ses amis se sentent harcelés aussi. Ils disent qu’un jour, ils iront rejoindre Louise parce que c’est trop dur », ajoute-t-il.

Sur Ask.fm, les internautes reçoivent des questions de la part d’utilisateurs identifiés ou anonymes. « Les gens se servent de l’anonymat pour insulter les autres, les rabaisser, lancer des rumeurs », témoigne une utilisatrice. « Auparavant, quand un élève était victime de harcèlement, cela se terminait quand il prenait le bus. Maintenant, avec les réseaux sociaux, cela peut se poursuivre une bonne partie de la soirée, voire la nuit », constate Jean-Pierre Marinx, préfet au Collège Notre-Dame de la Paix à Erpent (Namur) dans le reportage de la RTBF.

Les réseaux sociaux ne doivent pas être diabolisés, poursuit cependant le préfet: « Il faut une réelle éducation vis-à-vis des jeunes. Ils doivent savoir quelles sont les limites de l’emploi qu’ils peuvent en faire. C’est aussi une question de respect de la personne ». D’un point de vue judiciaire, la procédure dans des cas avérés est lourde et son aboutissement incertain. La prévention et le dialogue restent la meilleure solution.

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