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Stib : le grand virage

Brieuc de Meeûs, très probable futur patron de la Stib, a déjà sa « feuille de route ». Objectif : normaliser les relations avec le gouvernement bruxellois et les communes.

Une nouvelle équipe, une autre orientation. L’arrivée d’un nouveau patron à la tête des transports publics bruxellois devrait se traduire par un changement de cap assez sensible, nous confie une source au sein de la société. Après les turbulences de l’ère Flausch, son successeur aura pour mission d’améliorer les relations de la direction de la Stib avec le pouvoir régional de tutelle, les communes et le conseil d’administration de la société.

Plus question, par ailleurs, de réduire le service public à la logique de la seule rentabilité au détriment des usagers les plus faibles, glisse un administrateur. Il faudra aussi répondre au défi du doublement de la fréquentation du réseau bruxellois. Enfin, le futur patron débarquera à la Stib avec sa propre équipe, en particulier les personnes chargées des relations publiques et des contacts avec le parlement.

Un peu embarrassé, nous dit-on, par la révélation de son nom en tant que favori pour remplacer Flausch, Brieuc de Meeûs, salué par beaucoup pour sa gestion de Flightcare (la société chargée du check-in, des bagages et du nettoyage des pistes à l’aéroport de Zaventem) et ses relations harmonieuses avec les syndicats, attend la suite de la procédure et la négociation salariale. Avant de démissionner, Alain Flausch, lui, disposait d’un revenu annuel de quelque 185 000 euros par an à la Stib. Il en réclamait 300 000 et un rattrapage sur bonus, demandes restées sans suite.

Olivier Rogeau

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