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Stéphane Moreau va continuer à diriger Nethys

Il va néanmoins être refoulé des réunions du Conseil d’administration, selon le Soir et la RTBF.

Neuf administrateurs, dont six nouveaux dits professionnels, composeront le nouveau conseil d’administration (CA) de Nethys. A ce stade, le CEO de Nethys Stéphane Moreau continue de diriger l’entreprise mais sa présence n’est plus souhaitée aux réunions du CA, ont indiqué Le Soir et la RTBF sur leurs sites internet.

Bien que la réunion soit toujours en cours, un consensus semble s’être dessiné quant à la composition du nouveau CA de Nethys, filiale de l’intercommunale liégeoise Publifin chahutée depuis décembre dernier par le scandale des jetons de présence versés à des mandataires locaux qui siégeaient au sein de comités de secteur aujourd’hui dissous.

Comme déjà annoncé, les trois administrateurs dits indépendants qui siégeaient déjà au sein du CA de Nethys y sont maintenus, à savoir Philippe Delaunois, Pierre Meyers et François Fornieri. Six nouveaux membres vont les rejoindre. Ceux-ci, dits professionnels, ont été proposés par les partis politiques qui ont négocié sur le sujet (PS, MR, cdH et Ecolo).

Il s’agit d’Olivier Servais (administrateur de société) et Bernard Jurion (professeur émérite d’économie politique à l’Université de Liège) pour le MR, de Marc Tinant (issu du secteur bancaire) pour le cdH ainsi que Jean-François Cats (membre du comité de nomination de la Banque Nationale et président de Flagey), Jacques Tison (ex-réviseur chez Publifin) et Charles Delloye (ex-directeur des Tôleries Delloye-Matthieu) pour le PS. Un CA qui se compose dès lors de neuf membres. Une place resterait cependant vacante, c’est-à-dire celle qui devait revenir à une personne proposée par Ecolo. On apprend également que le cas Stéphane Moreau n’est pas tranché. Sa présence n’est plus souhaitée aux réunions du CA, mais elle est prévue dans son contrat d’administrateur-délégué. L’idée serait de modifier ce document en un contrat de directeur général. Ainsi, il n’assisterait plus au CA mais continuerait de diriger l’entreprise.

L’homme ne faisant pas l’unanimité, le CA de Nethys pourrait être amené dans le futur à envisager son licenciement. Ce qui reviendrait pour la société à lui verser l’équivalent de deux ans de salaire (environ 750.000 euros par an) ainsi qu’une prime supplémentaire, comme le prévoit son contrat.

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