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Stade national : André Antoine mise sur Anderlecht et Elio Di Rupo

Le Vif

Le ministre francophone des Sports André Antoine a affirmé samedi que le projet controversé d’un nouveau stade national passerait par une écoute du Sporting d’Anderlecht et l’intervention du Premier ministre Elio Di Rupo pour « réaliser l’union ».

« Il faut une écoute de ce club », a déclaré le ministre cdH en s’interrogeant sur les projets du Sporting d’Anderlecht, à l’occasion du « Grand Oral » de la RTBF et du journal Le Soir. « Pour le stade, il faut un grand club. Vous connaissez le Sporting Club de Grimbergen, vous? », a-t-il ajouté, évoquant cette commune flamande appelée selon les voeux du gouvernement bruxellois à accueillir le projet, sur un terrain de la Ville de Bruxelles – le parking C du Heysel. André Antoine, lui, relance la piste de Schaerbeek Formation.

Le ministre du Budget en Wallonie et Fédération Wallonie-Bruxelles dit constater que les pouvoirs publics sont tous « désargentés », face à ce projet de 220 à 240 millions d’euros, et juge dès lors nécessaire d’attirer des investisseurs privés. Soulignant la nécessité d’associer le fédéral (et sa ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet pour les questions de sécurité), André Antoine en appelle au Premier ministre Elio Di Rupo pour « réaliser l’union ». Il est à ses yeux « un peu notre (Vincent) Kompany en sens politique. » Le ministre des Sports a par ailleurs annoncé un investissement de près de 14 millions d’euros à Auderghem (sud-est de Bruxelles) pour y installer un « Centre national du hockey ». « Et ce sont les francophones qui le financeront », a-t-il souligné.

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