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SNCB : les 18 cheminots à la pension retardée pourront partir comme prévu

Le Vif

Les 18 travailleurs de la SNCB qui risquaient de voir leur pension retardée à cause d’un changement législatif pourront partir à la retraite à la date initialement prévue, a indiqué mercredi à l’Agence Belga Pierre Lejeune, secrétaire national de la CGSPCheminots.

Dix-huit travailleurs de la SNCB qui avaient obtenu pour raison médicale leur transfert du personnel roulant vers un poste sédentaire et qui risquaient de voir leur pension retardée à cause d’un changement législatif, pourront partir à la retraite à la date initialement prévue, a indiqué mercredi la CGSP Cheminots. Le cas des seize autres travailleurs qui avaient changé de statut sur base volontaire n’a pas encore été tranché, a précisé la SNCB-Holding.

La loi du 13 décembre 2012 a apporté certains changements touchant le personnel de la SNCB ayant une carrière mixte, c’est-à-dire ayant cumulé une fonction au sein du personnel roulant (conducteur ou accompagnateur de train) et une fonction au sein du personnel sédentaire de l’entreprise ferroviaire.

Concrètement, afin de bénéficier de certaines conditions d’âge et de carrière propres au personnel roulant, le travailleur doit désormais être membre du personnel roulant au moment de sa mise à la retraite, ce qui n’était pas le cas de 18 travailleurs qui risquaient de voir leur pension retardée, parfois de plus de 3 ans.

La sous-commission paritaire « pensions » s’est réunie mercredi matin. Il en est ressorti que le conseil d’administration de la SNCB-Holding a pris la décision de faire partir à la retraite ces 18 travailleurs à la date prévue car leur passage vers un poste sédentaire se justifiait pour des raisons médicales, précise un porte-parole de la SNCB-Holding.

Ce dernier ajoute que seize autres travailleurs qui avaient opté de manière volontaire pour une fonction sédentaire ne sont pas encore fixés sur leur sort. « Le Service des Pensions du Secteur Public (SdPSP) se prononcera prochainement au cas par cas pour ces seize travailleurs », détaille-t-il.

Pierre Lejeune, secrétaire national de la CGSP Cheminots craint, de son côté, que la situation se reproduise. « On pourrait mettre en place une période transitoire durant laquelle on appliquerait les règles actuelles alors que la nouvelle loi ne concernerait que les nouveaux cas », suggère le syndicaliste. Pour ce dernier, la balle est désormais dans le camp du politique. « Il n’y aurait cependant pas d’initiative en ce sens », regrette-t-il.

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