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SNCB: le « plan d’actions » des syndicats débutera le 24 septembre

Le front commun syndical a annoncé jeudi, au lendemain d’une nouvelle réunion avec le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette, sur le dossier de la restructuration du groupe SNCB, la mise en place d' »un plan d’actions » qui entrera en vigueur à partir du 24 septembre. Les syndicats n’excluent pas l’organisation d’une grève de 24 heures sur le rail.

Alors que le ministre Magnette a opté pour une structure bicéphale composée d’une société de transport (SNCB) et d’un gestionnaire de réseau (Infrabel), les syndicats appellent, eux, à une structure intégrée, à l’instar de ce qui prévalait avant la scission de la SNCB en 2005.

Selon le front commun syndical, une structure intégrée est la seule susceptible d’assurer un service public de qualité et de conserver la notion d’employeur unique garantissant l’unicité du dialogue social et du statut du personnel.

Une nouvelle réunion de travail s’est tenue mercredi avec le cabinet du ministre Magnette. A l’issue de celle-ci, les syndicats n’ont pas caché leur déception. « Force est de constater que le dossier avance à (très) petits pas et qu’il ne fait, à ce jour, toujours pas l’objet de propositions concrètes consignées dans une note de travail », déplorent-ils dans un communiqué.

La CSC-Transcom et la CGSP-Cheminots ont donc décidé de déposer un préavis de grève -qui sera concrètement déposé vendredi- et de mettre en place un plan d’actions qui entrera en vigueur à partir du 24 septembre prochain. « Ce plan d’actions pourrait déboucher, si les circonstances l’imposent, sur l’organisation d’une grève de 24 heures dont la date sera communiquée dans les meilleurs délais », ajoutent les syndicats.

Le front commun effectuera dans un premier temps, le lundi 10 septembre, une tournée des différents partis politiques composant la majorité au niveau fédéral afin de faire valoir le point de vue syndical sur la restructuration du groupe ferroviaire. « Il faut savoir que nous avons écrit, mercredi dernier, une lettre à destination des six présidents de parti et qu’aucun d’entre eux n’a répondu. Devant ce mutisme, nous avons décidé de nous inviter aux sièges des partis », a expliqué à l’agence Belga Michel Abdissi, secrétaire général CGSP-Cheminots.

Des réunions sont prévues, tous les mercredis du mois de septembre, entre le ministre Magnette et le front commun syndical. La prochaine réunion aura donc lieu le 12 septembre et s’avère déjà très importante. En cas d’actions, les premières prendraient la forme d’arrêts de travail et d’actions de sensibilisation sur les lieux de travail.

Levif.be avec Belga

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