En vigueur depuis dimanche, le nouveau plan de transport de la SNCB est pleinement entré en application mardi, au lendemain de la grève nationale.
Le changement s’est opéré sans encombre, estime Bart Crols, porte-parole de la société nationale des chemins de fer. « D’un jour à l’autre, 3.500 trains ont dû rouler selon d’autres horaires », souligne-t-il. « En outre, certaines liaisons sont totalement différentes. Nous n’avons bien entendu pas pu les tester à l’avance. Nous examinons maintenant en temps réel quels trains choisissent les voyageurs, et nous apporterons des modifications si nécessaire. »
La capacité des trains les plus chargés – ou des moins prisés – pourra être adaptée en fonction des nouvelles habitudes des navetteurs, précise le porte-parole.
Le plan de transport précédent datait de 1998 et était conçu initialement pour sept ans. « Entre-temps, les chemins de fer, et la mobilité en général, ont évolué de manière spectaculaire. L’augmentation du nombre de voyageurs, les liaisons supplémentaires ou encore les travaux pour étendre la capacité de l’infrastructure ou en assurer l’entretien ne sont que quelques éléments qui peuvent impacter le trafic des trains. Les limites de l’ancien plan étaient donc clairement atteintes », rappelle la SNCB sur son site internet.
