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SNCB : jusqu’à deux grèves par mois

Alors qu’en 2006, le trafic ferroviaire a été paralysé moins d’une fois par mois, ce nombre a atteint deux grèves par mois en 2011. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de grèves sauvages.

C’est ce que révèle la réponse du ministre des Entreprises Publiques Jean-Pascal Labille (PS) à une demande parlementaire du sénateur Guido De Padt (Open VLD).

Seules deux actions spontanées ont été sanctionnées. Les grèves ne sont pas dirigées uniquement contre la politique du gouvernement. Elles concernent également la politique de la SNCB ainsi que les accidents ou les cas d’agressions.
En 2011, le nombre de grévistes impliqués dans les actions spontanées a presque doublé par rapport à l’année d’avant. Bien que la SNCB soit d’avis que les accords sociaux doivent être respectés, elle prend rarement des mesures lorsque ce n’est pas le cas.

Les voyageurs pris en otage

« Il est clair que les voyageurs sont pris en otage pour exercer la pression sur le gouvernement ou le sommet de la SNCB. Cette situation ne peut plus durer. En ce moment, les syndicats ont l’occasion de bannir ce genre de grèves sauvages qui prennent les voyageurs inutilement en otage. Si les syndicats échouent, il est temps de remettre le service minimum sur la table », estime Guido De Padt qui espère être soutenu par le sénat pour son projet de loi concernant un service minimum pour les entreprises publiques autonomes. À long terme il voit une solution dans la libéralisation du transport intérieur de personnes.

Belga

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