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Situation « kafkaïenne » dans l’enseignement néerlandophone à Bruxelles

Des élèves ayant des parents non néerlandophones risquent d’être privés d’école secondaire flamande à Bruxelles.

Des parents d’enfants qui s’expriment dans une autre langue que le néerlandais, mais qui sont inscrits dans l’enseignement néerlandophone depuis neuf ans (maternelles et primaires), doivent prouver qu’ils connaissent le néerlandais pour pouvoir bénéficier des règles de priorité relatives à l’inscription de leurs enfants dans le secondaire à Bruxelles.

Dénonçant une situation « kafkaïenne », Groen a été rejoint par le reste de l’assemblée qui a cependant rejeté une résolution exprimant la gravité du problème.

Groen invitait mercredi les autres groupes parlementaires à se saisir urgemment du dossier, les inscriptions pour le secondaire s’ouvrant le 5 janvier prochain à Bruxelles. Les conséquences de l’actuel décret flamand risquent de s’avérer catastrophiques, ont souligné les écologistes flamands. Des enfants qui avaient sciemment choisi de suivre pendant neuf ans un enseignement en néerlandais risquent d’être renvoyés vers des écoles secondaires francophones alors qu’ils ne maîtrisent pas la langue de Voltaire, a indiqué la députée Elke Van den Brandt.

Rejetant la résolution, la majorité s’est dite consciente du problème et prête à dégager une solution avec le gouvernement et le ministre de l’Enseignement en particulier.

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