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Si les soeurs Clarisses déménagent, le TAP réévaluera la situation de Michelle Martin

Le Vif

En cas de déménagement des soeurs Clarisses de leur couvent de Malonne (Namur) en 2014, le tribunal de l’application des peines (TAP) réévaluera la situation de Michelle Martin. En attendant, l’ex-femme du pédophile et meurtrier Marc Dutroux, qui est hébergée à Malonne depuis le 28 août dernier, « reste bienvenue au couvent », a assuré l’abbesse des Clarisses de Malonne, soeur Christine.

Les religieuses ont tenu « à infirmer la fausse information » parue mardi dans les journaux Sudpresse selon lesquels « les soeurs chercheraient à se débarrasser de Michelle Martin ». « Cela vaut pour tout libéré conditionnel. En cas de déménagement, nous travaillons avec la personne et répercutons cela auprès de l’autorité qui nous mandate, à savoir le TAP. Le tribunal de l’application des peines reconsidère alors la situation, adapte les conditions et accompagne pas à pas ce changement », a indiqué la directrice de la Maison de Justice de Namur, Marie-France Goffin.

Dans l’air depuis plusieurs années, le déménagement des Clarisses semble être prévu pour juillet 2014 car le couvent est trop grand pour neuf soeurs et trop coûteux à entretenir et à chauffer. Si elles quittent Malonne, les Clarisses devraient rejoindre la Fraternité Notre-Dame des Nations à Woluwe-Saint-Pierre.

Me Thierry Moreau, l’avocat de Michelle Martin, a également affirmé mardi que sa cliente ne connaissait aucun problème avec les soeurs Clarisses. « Il n’y a aucun problème avec Mme Martin, ni même de raison de penser qu’il y en aurait », a ajouté l’avocat.

D’après les journaux du groupe Sudpresse, les Clarisses « se plaindraient de plus en plus de la présence de l’ex-femme de Marc Dutroux et chercheraient même une solution pour lui faire quitter le couvent ». « Michelle Martin n’en aurait que faire des tâches ménagères et autres et passerait son temps à ne rien faire. En tout cas pour ce qui est des moments qu’elle passe au couvent car ses sorties sont fréquentes », poursuit Sudpresse.

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