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Serein, Yves Leterme le Parisien, pourrait revenir en 2014

Le Vif

Yves Leterme n’exclut pas de revenir à la politique belge en 2014, même si « ce n’est pas à l’ordre du jour ».

« On ne dit jamais non, mais ce n’est pas à l’ordre du jour. On verra bien. La Belgique, c’est 0,14% du monde. J’aime mon pays et les gens, mais le monde est en mouvement, des choses très importantes s’y passent », explique l’ancien Premier ministre CD&V, parti à l’OCDE à Paris, dans une interview accordée au Soir.

« Prendre un café-croissant avant d’aller travailler »

Partageant son temps entre Paris (40%), les missions à l’étranger (30 à 40%) et Ypres (10 à 15%), Yves Leterme savoure « le bonheur de se lever, d’aller acheter un journal et de prendre un café-croissant avant d’aller travailler » à l’OCDE. Il dit ne « pas du tout » regretter « le pouvoir, les médias, le prestige ». « Je suis surtout parti sur un sentiment de frustration. Je garde l’impression que je n’ai pas pu faire à 100% ce dont j’étais capable après 2007. »

L’ex-Premier ministre estime que « la Belgique ne mérite pas l’amende » que la Commission européenne pourrait lui infliger fin du mois si elle ne respectait pas ses obligations budgétaires. « Dans notre rapport, nous préconisons des mesures structurelles à prendre par la Belgique, mais l’intérêt qu’il y aurait maintenant à infliger une amende à un pays dans la période que nous vivons m’interpelle. »

Yves Leterme se dit favorable au maintien du système d’indexation des salaires, moyennant des adaptations et une réflexion sur le taux d’imposition, « très élevé ».

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