Thierry Leroy

Semaine des 4 jours : Utopie ou réalité ?

Thierry Leroy Citoyen

Réduire le temps du travail permettrait d’augmenter la productivité des travailleurs, mais surtout de réduire le nombre de chômeurs.

Didier Gosuin a annoncé début de cette semaine vouloir tester « la semaine des 4 jours » au sein de Bruxelles-Propreté. Et si la semaine des 4 jours, ou des 32 heures, était la clé pour la relance économique ?

En légiférant le temps de travail à 32 ou 30 heures par semaine, cela permettrait d’engager de nouveaux collaborateurs. En échange, l’employeur ne payerait pas de cotisations pour les emplois créés et l’Etat supprimerait toutes les aides discriminatoires en accordant un bonus équivalent à la perte de salaire du travailleur.

A la clé, de nombreux avantages, pour les travailleurs et les employeurs, mais également pour l’Etat.

Pour les travailleurs, il y aura moins de stress et de malades grâce à cette formule. Le pouvoir d’achat des familles ne sera pas touché, puisqu’il n’y aura pas de perte de salaire. De plus, beaucoup de travailleurs au chômage auront retrouvé un emploi.

Pour les employeurs, le bénéfice est également important : une économie de 25 % sur les charges sociales et une augmentation de leurs effectifs. Cela peut permettre d’être plus productifs, mais surtout plus compétitifs par rapport à la concurrence rude, des pays de l’Est notamment.

En passant à la semaine des 30 ou 32 heures semaines, le taux d’absentéisme va également diminuer, car on évitera certainement les burn-out, très fréquents ces dernières années.

Et finalement, pour l’Etat, c’est le jackpot. Il va se retrouver avec un taux de chômage très faible, donc des économies au niveau des dépenses de santé, d’allocations de chômage, mais aussi une rentrée d’argent supplémentaire puisque le pouvoir d’achat des citoyens aura augmenté. Tout profit donc pour l’état qui devra tout même mettre la main à la poche, mais qui au final engendra une économie.

Pas encore convaincu ? Demandez au maire de la ville de Göteborg en Suède où le procédé est actuellement en test et se révèle être bénéfique. Si on avait demandé aux anciens de chez Renault, Caterpillar, VW Forest ou dernièrement Delhaize de tester cette solution, à votre avis qu’auraient-ils répondu ?

En conclusion, la semaine des 30 ou 32 heures semaine ouvre des opportunités, mais il est primordial que cela soit légiféré. Elle permettra de créer de nouveaux emplois, de donner un vrai rôle aux pôles emplois et un nouveau challenge aux nouveaux travailleurs.

Soyons fous ! Et si nous étions le premier pays européen à éradiquer le chômage ?

Découvrez ma thèse complète sur ce sujet : « la semaine des 32 heures, sans perte de salaire« .

Par Thierry Leroy, citoyen

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