Bart De Wever © BELGA

Selon De Wever, la N-VA a sauvé le gouvernement fédéral

Le gouvernement fédéral aurait pu tomber à la mi-octobre si le vice-Premier ministre N-VA Jan Jambon n’avait pas, dans la dernière ligne droite du conclave budgétaire, abandonné l’exigence des nationalistes flamands d’une réduction de l’impôt sur les sociétés, a affirmé dimanche le président du premier parti flamand, Bart De Wever.

Interrogé par la chaîne de télévision privée VTM, le président de la N-VA a regretté que cette réforme de l’impôt sur les sociétés (Isoc) chère à son parti n’ait pas abouti, qualifiant cette défaite d' »aigre ». Il a toutefois ajouté qu’il espérait que cette réforme soit menée « cette année encore ».

M. De Wever a regretté que ce dossier ait été couplé par un parti de la coalition (le CD&V, ndlr) à celui de la taxation des plus-values, « décriée par tous les experts ».

Les riches ne paieront de toute manière pas cet impôt, a souligné le président des nationalistes en ajoutant qu’ils déménageaient vers la Suisse et le Luxembourg en raison du climat fiscal incertain.

« Qu’il y ait des tensions dans la coalition, c’est un peu normal », a noté M. De Wever.

« Nous devons réformer, beaucoup de décisions sont difficiles à expliquer mais ceci (cet épisode) m’a déçu », a-t-il ajouté.

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