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Seize alcolocks installés dans des véhicules en 2015

Seize alcolocks ont été installés en 2015 dans les véhicules de conducteurs afin de les empêcher de prendre la route si leur taux d’alcoolémie est trop élevé, ressort-il de chiffres dévoilés mardi par l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR).

Un alcolock consiste en un éthylotest couplé au système de démarrage qui se bloque si l’alcoolémie est trop élevée. En Belgique, ce dispositif n’est pas obligatoire. Seule une loi, introduite en 2010, autorise un juge à faire installer un alcolock dans les voitures de personnes condamnées pour conduite en état d’ivresse. Ce système coûteux est entièrement à charge du condamné. « Il coûte 3.500 euros sur trois ans », explique l’administratrice déléguée de l’IBSR, Karin Genoe, qui pointe une certaine réserve en la matière de la part des juges qui prononcent les peines, notamment en raison du possible impact d’un tel système sur la vie professionnelle du condamné. Trente personnes ont déjà été soumises de manière obligatoire à ce dispositif en Belgique: 20 actuellement et 10 autres par le passé mais sont arrivées au terme de leur condamnation. Sur les 20 véhicules pour l’instant dotés de l’appareil, 16 le sont depuis 2015.

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