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Sécurité : Picqué demande d’exécuter les mesures en suspens

Le ministre-président bruxellois Charles Picqué a fait part mercredi de son inquiétude face à la recrudescence d’actes de violence dans les transports publics de la capitale.

Il a demandé que le gouvernement fédéral en affaires courantes permette la mise en oeuvre de certaines mesures prises avant sa chute pour renforcer la sécurité à Bruxelles. Il estime que les faits constatés sur le réseau de la STIB s’inscrivent dans ce contexte global.

« Il y a exactement un an, le gouvernement bruxellois a formulé des demandes explicites sur la sécurité auprès de l’autorité fédérale. Le Premier ministre avait mis sur pied huit groupes de travail chargés d’analyser les problématiques les plus urgentes telles que la libération de la capacité policière, le recrutement des policiers à Bruxelles et l’évaluation de la hauteur du financement des zones de polices. Lors du contrôle budgétaire 2009, le gouvernement fédéral avait également décidé de dégager 20,8 millions d’euros pour renforcer la sécurité à Bruxelles », a rappelé Charles Picqué.

Ces mesures sont gelées, et pire, selon lui, les négociations institutionnelles créent « un climat d’insécurité des dispositifs subsidiés ».

Le ministre-président a encore indiqué qu’il proposerait à la ministre des Transports, Brigitte Grouwels, de rencontrer les responsables de la STIB pour évaluer les mesures appliquées notamment dans le cadre du plan sécurité adopté en 2006.

Pour lui, si un recours à des firmes privées de sécurité devait être envisagé, « cela ne pourrait être que de manière temporaire ».

Charles Picqué a enfin dit qu’il proposerait d’étendre aux agents de la STIB l’accès à la formation de base des gardiens de la paix subventionnée par la Région.

Le Vif.be, avec Belga

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