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Samusocial : La lettre de Degueldre est un acte désespéré

La lettre du président du conseil d’administration du Samusocial Michel Degueldre, demandant des information sur la vie de deux journalistes et du député Alain Maron, est l’acte d’un homme désespéré par la situation.

Aucune suite n’y a été donnée, a affirmé jeudi Christophe Thielens, responsable du service communication du Samusocial, devant la commission d’enquête du parlement bruxellois.

M. Thielens a confirmé avoir reçu ce mail le 25 mai alors qu’il était en vacances. « Cela m’a stupéfait. Pour moi, c’était une tentative d’un homme désespéré. Je ne pense pas que Michel Degueldre soit un homme dangereux, mais je comprends que cela puisse donner lieu à des interprétations », a expliqué le chargé de communication. Plus largement, celui-ci a dit ne « toujours pas comprendre » actuellement les décisions du conseil d’administration par rapport aux questions que se posaient les journalistes à propos des jetons de présence.

« Du début à la fin les réponses ont été maladroites. J’étais désemparé face au déni de M. Degueldre, de Mmes Peraita et Vierset, aux réactions hallucinantes qu’ils pouvaient avoir à propos des questions de la presse et à leur attitude guerrière, voyant plus largement les questions de la presse comme une attaque à laquelle on répondait comme une attaque. C’était une dynamique voulue par certains: Mme Peraita avec la bénédiction de M. Mayeur », a-t-il commenté.

M. Thielens a également indiqué ne « plus être dans un rapport privilégié » avec l’ex-directrice du Samusocial, Pascale Peraïta, depuis une période précédant le départ de celle-ci pour le CPAS de la Ville de Bruxelles en 2013. Selon lui, en quittant ce poste, Mme Peraïta n’a pas voulu renoncer à son autorité sur le Samusocial. Cela s’est traduit par une adaptation de la structure en une « co-direction » qui lui permettait de garder la main. « L’omniprésence de Peraita était virtuelle. Il ne s’agissait pas de travailler en tout autonomie en dehors d’elle. Elle était impliquée dans toutes les décisions et intervenait parfois de manière impromptue avec la direction », a-t-il expliqué.

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