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Samuel Weertz condamné à 20 ans pour le meurtre d’Alicia Damoiseaux

Le Vif

La cour d’assises de Liège a condamné vendredi soir Samuel Weertz, un Liégeois de 21 ans, à une peine de 20 ans de prison. Il avait été déclaré coupable de meurtre ainsi que de traitements inhumains et dégradants sur une mineure d’âge.

Samuel Weertz avait étranglé la Stavelotaine Alicia Damoiseaux, une jeune fille âgée de 16 ans rencontrée lors d’une soirée dans le « Carré » à Liège.

Alicia Damoiseaux avait disparu le 21 août 2010. La jeune fille de 16 ans avait été retrouvée morte le lendemain dans la cave de l’immeuble où Samuel Weertz était locataire d’un appartement. L’autopsie avait démontré qu’elle avait été étranglée après avoir reçu de nombreux coups violents.

Vendredi en fin d’après-midi, les jurés de la cour d’assises de Liège avaient déclaré Samuel Weertz coupable de meurtre. Ils n’avaient par contre pas retenu la préméditation des faits car, selon leur motivation, aucun élément ne permettait de constater que Samuel Weertz avait prémédité les faits.

Samuel Weertz avait également été reconnu coupable de traitements inhumains et dégradants commis sur Alicia Damoiseaux, mineure d’âge. Les jurés avaient souligné que la victime avait reçu un très grand nombre de coups violents et que Samuel Weertz avait fait preuve d’acharnement sur sa victime.

L’avocat général Marianne Lejeune avait requis immédiatement après le prononcé du verdict de culpabilité une peine qui ne serait pas inférieure à 25 ans de prison. Elle n’avait retenu en faveur de l’accusé qu’une seule circonstance atténuante en raison de son jeune âge. Samuel Weertz s’était par ailleurs permis d’interrompre ce réquisitoire.

« Vous allez trop loin ! », avait-t-il lancé en direction de l’avocat général.

La défense de Samuel Weertz, Mes Dubois et Reynders, avait avancé des circonstances atténuantes en vue de faire baisser le niveau de la peine.

Samuel Weertz a eu la parole en dernier avant la délibération sur la peine. Il a montré qu’il n’a pas compris le verdict des jurés et qu’il ne l’a pas accepté. « Je comprends que l’on considère cela comme un meurtre. Mais ce n’était pas assimilable à de la torture. Ce verdict n’a rien à voir avec ce qui s’est passé ! Pour moi, je mérite au maximum une peine de 15 ans », a-t-il lancé quelques secondes avant l’entrée du jury en délibération.

Finalement, les jurés et la cour ont décidé de condamner Samuel Weertz à une peine de 20 ans de prison. Le cour a tenu compte de son jeune âge, de l’opportunité de Weertz de se réinsérer dans la société et de son absence d’antécédents judiciaires.

Avec Belga

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