Salah Abdeslam © AFP

Salah Abdeslam aurait pris contact avec l’avocat Sven Mary

Salah Abdeslam, en fuite depuis les attentats à Paris le 13 novembre 2015, aurait pris contact avec l’avocat Sven Mary, a appris l’agence Belga à bonne source. Me Mary n’a pas fait de commentaires. Le parquet fédéral non plus. Les services de police belges et français sont toujours à la recherche du suspect.

« Salah Abdeslam, en fuite depuis les attentats à Paris le 13 novembre 2015, aurait pris contact via des connaissances avec l’avocat Sven Mary, a appris l’agence Belga à bonne source. Me Mary n’a pas fait de commentaires. Le parquet fédéral non plus. Mais Belga a pu apprendre qu’il s’agirait de deux contacts, survenus il y a déjà plusieurs semaines et qui ne se sont pas répétés depuis. Ces contacts ont été établis par des personnes se présentant comme des connaissances de Salah Abdeslam. Les services de police belges et français sont toujours à la recherche du suspect.

Rumeur

« Il ne s’agit pour l’instant que d’une rumeur à laquelle nous ne réagirons pas », a indiqué jeudi le parquet fédéral. Me Mary n’a pas fait de commentaires. « Si, demain, Salah Abdeslam me sollicitait, j’accepterais d’être son avocat », avait-il toutefois déclaré fin décembre dans les pages du quotidien Le Soir.

Selon les informations dont Belga dispose, les deux contacts avec Me Sven Mary ont eu lieu après les attentats. Des personnes se présentant comme des connaissances de Salah Abdeslam auraient demandé à l’avocat bruxellois s’il accepterait de défendre Salah Abdeslam, ce à quoi il aurait répondu qu’il était du moins prêt à l’écouter. Les contacts ne se sont pas répétés depuis. Il n’est pas établi si les personnes qui ont contacté l’avocat font partie des personnes placées sous mandat d’arrêt entre-temps, ni si l’initiative revient au suspect le plus recherché.

Salah Abdeslam est introuvable depuis qu’Hamza Attou et Mohamed Amri sont allés le chercher à Paris dans la nuit du 13 au 14 novembre. D’après les enquêteurs, il aurait déposé trois kamikazes aux abords du stade du France le soir des attentats. A son retour de Paris, le suspect numéro 1 a vraisemblablement bénéficié de l’aide de diverses personnes à Bruxelles.

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