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Sacrée pour le CD&V, la concertation sociale ne l’est pas pour l’Open Vld et la N-VA

Encore louée cette semaine par le Premier ministre Charles Michel lors de la rentrée parlementaire, la concertation sociale apparaît comme sacrée aux yeux du CD&V mais pas, a-t-on pu constater dimanche à la VRT, pour l’Open Vld et la N-VA.

« La concertation sociale n’est pas sacrée, mais en Belgique elle a permis d’aboutir à des compromis viables », a commenté le chef de groupe Open Vld à la Chambre Patrick Dewael. « Simplement, j’ai constaté que c’était devenu plus difficile au cours des dernières années et qu’un fossé était apparu. Donc, comme je le dis régulièrement, si on peut avancer avec un accord, faisons-le. Mais si notre marché du travail doit être réformé et que les partenaires sociaux n’y parviennent pas avant la fin de l’année, le politique doit prendre ses responsabilité et le parlement doit pouvoir décider. »

Poursuivant le raisonnement, son homologue N-VA Hendrik Vuye a indiqué dimanche « ne pas avoir été élu au parlement pour devenir une sorte de notaire des partenaires sociaux (…) Je trouve personnellement qu’il serait bien mieux d’évoluer vers une sorte de tripartite sociale au sein de laquelle le gouvernement serait impliqué dès le début » de la concertation.

Pour sa part, le chef de groupe CD&V Servais Verherstraeten continue d’estimer qu’un accord social est « sacré ». Il y a « des accords sociaux sur la hausse des salaires, sur les mesures de transition pour la prépension, la disponibilité des prépensionnables… Je pense qu’il faut respecter cela et le stimuler parce qu’à la clé ce sont des jobs et la paix sociale qui en découlent ».

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