Rien ne bouge du côté de Wouter Beke
Durant ce week-end, le négociateur royal a eu des contacts informels avec les partis qui ne sont pas associés actuellement à ses travaux: le MR, l’Open Vld, le sp.a, le cdH, Ecolo et Groen!. Mais selon les derniers échos, les choses n’auraient guère avancé depuis sa nomination par le roi le 2 mars.
Ce lundi, le négociateur royal achèvera son premier tour auquel ont participé le PS et la N-VA. Ensemble, ils aborderont les thèmes de la justice et des affaires institutionnelles, notamment la réforme du Sénat.
Mardi, Wouter Beke, prendra le temps nécessaire pour coucher sur papier les constats qu’il tire de la première partie de sa mission.
Mercredi, il se rendra chez le roi pour lui rendre un premier rapport intermédiaire. Il aura ensuite, dans les jours qui suivent, une série de contacts bilatéraux avec les représentants des six partis qu’il n’a pas encore rencontrés officiellement jusqu’ici.
En fin de semaine, les présidents du PS et de la N-VA seront indisponibles pour quelques jours. Wouter Beke en profitera pour avoir une série d’entretiens bilatéraux avec les présidents du MR, de l’Open Vld, du sp.a, du cdH, d’Ecolo et de Groen!.
Rien ne bouge
Les échos entendus de part et d’autre laissaient entendre que les choses n’avaient guère bougé. Depuis le début de sa mission, Wouter Beke a pour l’essentiel fait un inventaire des convergences et divergences entre les deux grands vainqueurs des élections. « On est nulle part », glissait même une source.
Selon elle, l’un des premiers points d’achoppement a été la base des discussions elle-même, Wouter Beke ayant pris comme point de départ la note de Johan Vande Lanotte, rejetée par la N-VA et le CD&V.
Sur le plateau de l’émission « De Zevende Dag » (VRT), le chef de groupe N-VA à la Chambre, Jan Jambon, a répété qu’il n’y avait toujours sur la table rien sur quoi son parti pouvait marquer son accord.
Interrogé dans « Mise au point » sur la RTBF, le président du PS, Elio Di Rupo, n’a pas voulu s’étendre sur le contenu des discussions. Si celles-ci paraissent interminables aux citoyens, c’est en raison d’un fait inédit dans l’histoire politique belge: un parti indépendantiste a remporté les élections en Flandre et il a exigé, avec d’autres, qu’il y ait un accord institutionnel avant la formation d’un gouvernement. « Pour la première fois, on n’a pas fait un gouvernement d’abord et ensuite une réforme de l’Etat », a-t-il expliqué.
Le Vif.be, avec Belga
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