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Reynders : « Si mes propos ont heurté, je le regrette »

Apostrophé par Philippe Moureaux, Didier Reynders riposte en comparant Molenbeek à l’étranger.

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a semblé considérer jeudi, dans un amalgame, que la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean, à forte population étrangère ou d’origine étrangère, ne faisait plus partie du Royaume de Belgique.

Alors qu’il s’apprêtait à répondre à une question du sénateur Danny Pieters (N-VA), Didier Reynders a été apostrophé par le bourgmestre de la commune, le sénateur Philippe Moureaux à propos d’une autre comparaison qu’il a faite sur les ondes de la RTBF entre la situation en Afghanistan, d’où il revient, et l’état des routes en Région wallonne. « Leurs routes ne sont pas bonnes… Mais quand on vient de Wallonie, on s’habitue » a-t-il dit ce jeudi matin.

Pour répondre à l’interpellation du bourgmestre de Molenbeek, le ministre a continué dans l’ironie « J’aurais pu aller à Molenbeek, cela aurait été plus près. C’était plus court pour me déplacer à l’étranger », a rétorqué Didier Reynders.

« Si mes propos ont heurté, je le regrette »

« Il s’agissait d’un échange vif et ironique, comme c’est souvent le cas avec Philippe Moureaux. Si j’ai heurté quelqu’un, je le regrette », a commenté Didier Reynders à l’Agence Belga. Le ministre a ajouté qu’il était resté au Sénat encore longtemps après cet échange et qu’aucun sénateur n’a réagi à ses propos. « Cela n’a provoqué aucun débat ni commentaire. Je regrette que certains préfèrent utiliser les réseaux sociaux en sortant les propos de leur contexte plutôt que de réagir au sein même de l’assemblée », a-t-il ajouté.

Dérapage ou ironie assumée ? La sortie verbale du ministre risque de faire quelques remous.

LeVif.be avec Belga

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