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Reynders exclut d’interdire la venue de Trump, une idée du PTB

Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a rejeté toute idée d’interdiction du territoire belge au président américain Donald Trump, suggérée par le parti d’extrême gauche PTB alors que le nouveau locataire de la Maison Blanche est attendu fin mai à Bruxelles pour un sommet de l’Otan.

« Dans son rôle de pays hôte des deux sièges de l’Alliance, politique à Bruxelles et militaire à Casteau, la Belgique doit assurer que les autorités politiques et militaires puissent assister aux réunions de l’Alliance qui se déroulent sur son territoire », a-t-il affirmé en commission des relations extérieures de la Chambre. « Comme c’était déjà le cas par le passé, la personnalité du locataire de la Maison Blanche n’a pas d’influence sur cette décision souveraine » d’appartenir à l’Otan, prise au sortir de la Seconde Guerre mondiale, a ajouté M. Reynders (MR), en réponse à une question du député Marco Van Hees (PTB). Celui-ci avait affirmé que M. Trump « ne devrait pas être le bienvenu (en Belgique) en raison de sa politique et de ses déclarations ».

Le président américain Donald Trump est attendu fin mai à Bruxelles pour un sommet de l’Otan rassemblant les chefs d’Etat et de gouvernement alliés, à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de l’Alliance atlantique. Il sera précédé par son vice-président Mike Pence, qui effectuera son premier déplacement à ce titre à l’étranger lors de la conférence de Munich sur la sécurité, puis viendra à Bruxelles les 19 et 20 février.

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