Delphine Boël et ses avocats: bientôt le terme de cinq ans de procédure. © Alyson Polderman/Reporters

Rétro 2018 : Affaire Delphine-Albert II, prise de sang bleu

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

Le 5 novembre, la cour d’appel de Bruxelles énonçait une vérité judiciaire difficile à entendre pour la famille royale, pas encore officiellement agrandie, mais presque.

Jacques Boël, expliquait l’arrêt de la cour d’appel, n’est pas le père biologique de Delphine Boël, née en février 1968, et celle-ci, comme son père allégué, AlbertII, devront se soumettre, avant février 2019, à un test ADN qui devrait définitivement faire correspondre vérités biologique et judiciaire. Le scandale avait éclaté en 2013, lorsqu’une action en déchéance de paternité de Jacques Boël et en reconnaissance de paternité d’Albert II avait été introduite par Delphine Boël. Les avocats du roi planchent sur une dernière possibilité d’éviter cette infamante prise de sang bleu, un recours en cassation dont l’épilogue, très incertain, pourrait au moins donner un peu plus de temps au père de Philippe de Belgique, dont la longue relation extraconjugale, de 1966 à 1984, avec la mère de Delphine Boël laisse au fond peu de doutes quant à la réalité de la royale fécondation. Si la piste du recours en cassation n’est pas exploitée, et si Albert II ne se plie pas à cette magistrale injonction, ne restera plus que le silence. Un silence qui sonnera comme un aveu, aussi tardif que forcé.

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