"La Grande mosquée de l'Arabie saoudite représente une menace importante, claire et durable pour notre vivre-ensemble." © Denis Closon/isopix

Rétro 2017: la Grande mosquée à Bruxelles, toujours dans le giron saoudien

La commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars 2016 souhaite que la Grande mosquée, à Bruxelles, sorte du giron de l’Arabie saoudite en raison de son idéologie wahhabo-salafiste.

Un lien direct avec la violence n’a pas été établi mais les députés ont fait le constat d’une influence ayant provoqué au fil du temps un repli sur soi et de la polarisation. Le gouvernement dispose d’un an pour appliquer la recommandation du Parlement. La Ligue islamique mondiale, dont dépend la Grande mosquée, a désigné deux médiateurs proches de sa sensibilité pour renouer le dialogue avec le SPF Justice (Cultes). En tournée dans les pays du Golfe, le SPF Affaires étrangères a eu des contacts avec l’ONG, qui aurait montré de la  » compréhension  » pour le point de vue belge. Depuis la prise de pouvoir du prince Mohammed Ben Salman, dit MBS, la Ligue islamique mondiale aurait décidé de remettre de l’ordre dans les 25 mosquées qu’elle contrôle en Europe. Elle vient de licencier quatre employés français fichés S (pour  » atteinte à la Sûreté de l’Etat « ) à Genève.

Chez nous, le Conseil du contentieux des étrangers a annulé l’ordre de quitter le territoire de l’imam de la Grande mosquée, pourtant qualifié par la sûreté de l’Etat de  » communautariste  » et soutenant des  » positions rétrogrades concernant l’égalité hommes-femmes « . Un recours a été introduit.

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