Une découverte pour la lutte antidiabète due à l'équipe du professeur Patrice Cani (UCL). © PHILIP REYNAERS/PHOTO NEWS

Rétro 2016 : l’UCL découvre une bactérie antiobésité

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Elle s’appelle Akkermansia muciniphila. C’est une bactérie nichée dans notre flore intestinale. Et qui pourrait, selon les dernières découvertes (novembre 2016) qu’on doit à l’UCL, jouer un jour un rôle primordial contre l’obésité et contre le diabète de type II.

Dans les faits, l’équipe du professeur Patrice Cani a prouvé que, si on la pasteurise – on la chauffe puis on la refroidit brusquement -, Akkermansia est, grâce à une protéine que l’UCL est parvenue à identifier, deux fois plus efficace dans la lutte antiobésité et antidiabète.

Jusqu’ici, les recherches ont été effectuées sur des souris. Une nouvelle phase de tests est lancée, cette fois pour vérifier les effets sur l’humain (premiers résultats prévus fin 2017), la protéine miracle pouvant désormais être produite en laboratoire. Par ailleurs, cette même protéine renforcerait la résistance des intestins face à différentes maladies.

Les premiers traitements, si les effets positifs sur l’homme s’avèrent, ne sont pas attendus avant plusieurs années. N’empêche, l’espoir est à la mesure de l’enjeu : plus d’un Belge sur trois est actuellement en surpoids, un sur cinq est obèse et un sur dix sera diabétique en 2025. Dans le monde, 1,9 milliard de personnes sont en surpoids, 600 millions sont obèses et 400 millions diabétiques.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire