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Retards dans la refonte « post-attentats » du plan d’urgence en matière de télécoms

Près d’un an après les ratés des réseaux mobiles belges lors des attentats du 22 mars, l’étude promise pour redéfinir le plan de crise télécoms n’est toujours pas réalisée, rapportent L’Echo et De Tijd mardi.

L’attribution du marché pour la réalisation de cette étude était prévue l’automne passé, mais en février 2017 la procédure n’a pas encore abouti. « Après un premier appel à candidatures resté sans réponse, le SPF Économie, en collaboration avec l’Institut belge des services postaux et des télécommunications, le Centre cyber-sécurité Belgique et le SPF Intérieur, a immédiatement relancé la procédure et cette fois, plusieurs candidats se sont fait connaître », explique Chantal De Pauw, porte-parole du SPF Économie.

La procédure toucherait désormais à son terme « et le dossier est à présent aux mains des ministres ». La décision doit prochainement passer en Conseil des ministres avant de faire l’objet d’un arrêté royal libérant un budget estimé à un million d’euros.

Les résultats finaux ne sont pas attendus avant 2018, la refonte du plan d’urgence en matière télécoms n’est donc pas à prévoir avant 18 mois, soit plus de deux ans après les attentats du 22 mars.

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