© Image Globe/NICOLAS MAETERLINCK

Résultats du dernier sondage : « le public attend plus du PS »

Jean-Claude Marcourt, vice-président (PS) du gouvernement wallon et du gouvernement de la Communauté française, a attribué le recul du PS dans le dernier sondage publié par la Libre Belgique et RTL-TVi, notamment au fait que son parti a été moins présent sur la scène politique ces derniers temps et que « le public attend plus du PS ». Le ministre fédéral de l’Energie, Paul Magnette (PS) a qualifié quant à lui de « paradoxe flamand » le fait que la N-VA continue à monter dans les sondages.

Jean-Claude Marcourt était l’invité de Twizz radio ce mardi matin. Il a attribué le recul du PS dans les sondages au fait que le « MR a repris des couleurs » et que la crise environnementale au Japon « rend plus sensible » à l’écologie, ce qui favorise Ecolo. Il a ajouté que le recul venait aussi du fait que le PS avait été « moins présent dans les propositions ».

« Nous sommes le premier parti de la Communauté Wallonie-Bruxelles, il est clair que les gens attendent beaucoup de nous et qu’aujourd’hui il n’y a pas de solutions et donc naturellement on nous dit: ‘vous qui êtes normalement ceux qui apportez des solutions, vous n’y êtes pas encore arrivés' », a indiqué M. Marcourt pour qui « le discours du PS ne varie pas d’un iota ».

Et d’insister: « Nous devons encore plus mesurer la nécessité de trouver et de rechercher un compromis. La population attend de nous de véritablement aller vers un consensus et un compromis ».

Sur l’état de la négociation menée par Wouter Beke, le vice-président du gouvernement wallon et de la communauté française est d’avis qu’il faut maintenant progresser car la crise a duré « beaucoup trop longtemps ».

Jean-Claude Marcourt a, une nouvelle fois, appelé la N-VA à « prendre la mesure du fait qu’elle ne peut pas décider tout, toute seule ».

Un « paradoxe flamand » De son côté, le ministre fédéral de l’Energie, Paul Magnette, interrogé par la VRT, a qualifié le succès constant de la N-VA de « paradoxe flamand ». Ce parti a gagné les élections et porte donc une énorme responsabilité dans les négociations actuelles et malgré cela il continue à monter, a-t-il souligné.

Enfin, sur le départ forcé de Michel Daerden du maiorat d’Ans, M. Marcourt qui est aussi un des leaders du PS liégeois, s’est contenté de prendre acte. « Il faut simplement prendre acte de ce qui vient de se passer à Ans, ça se limite à Ans, aujourd’hui Michel Daerden est député et ministre, c’est un homme de qualité, je pense qu’il doit aussi mesurer et tirer les enseignements de ce qui vient de se passer ».

L’analyse de M. Magnette est la même: « C’est un petit événement, un changement de majorité dans une commune de moyenne importance », a-t-il dit à La Première (RTBF).

Le Vif.be, avec Belga

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