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Rentrée des classes : a-t-on oublié les élèves vivant en garde alternée ?

Pierre vit une semaine à Linkebeek, l’autre à Tervuren. Il a effectué ses primaires à Watermael-Boitsfort. A l’heure des inscriptions, ses parents, divorcés, ont pointé deux athénées à proximité. Pour eux, le choix tombait sous le sens : leur fils doit être « géographiquement scolarisé entre ses deux parents », selon le jugement organisant la garde alternée.

Douche froide : Pierre n’a pas de place. Il est pénalisé par la distance séparant ses deux domiciles des établissements convoités. Le décret favorise en effet les choix d’écoles situées à moins de 4 km du lieu de résidence. Pour offrir à Pierre plus de chances, il aurait fallu qu’un des parents renonce à ses droits ! Ceux-ci ont donc déposé une requête à la Commission interréseaux des inscriptions (Ciri) et alarmé le cabinet Simonet.

En vain. On leur propose une école à Watermael-Boitsfort, qui n’est pas reprise dans leurs choix. Le 1er septembre, la Ciri leur octroie leur 3e choix, pointé unilatéralement par le père (le décret prévoit un seul formulaire d’inscription, reçu par le père). Qui se trouve à une heure du domicile de la mère. Simonet reconnaît que le décret nécessite quelques aménagements. Les élèves en garde alternée en sont un.

S.G.

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