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Réfugiés: Charles Michel met en avant les efforts fournis par la Belgique

Le Premier ministre Charles Michel a indiqué au sommet sur les réfugiés organisé par le président américain Barack Obama que les efforts fournis par la Belgique pour les réfugiés s’inscrivent dans une longue tradition d’accueil et de protection.

Charles Michel a rappelé que la Belgique a accueilli quelque 45.000 réfugiés en 2015, et 25.000 en 2016. « Les efforts qu’a entrepris mon pays s’inscrivent dans une longue tradition d’accueil et de protection », a-t-il souligné.

Un gros travail doit être effectué dans les pays d’origine des réfugiés et migrants, pour y assurer une situation de paix et de stabilité, a plaidé, comme le président français François Hollande ou la Première ministre britannique Theresa May avant lui, le Premier ministre. Il faut aussi aider à améliorer l’éducation, promouvoir l’état de droit et la démocratie, et éviter les discriminations basées sur le genre, l’orientation sexuelle, l’ethnie ou la religion.

« Le même espoir »

« Les migrants ont le même objectif que nous: ils ont le même espoir que leurs enfants vivent en paix », a conclu le Premier ministre, qui en a aussi appelé à la solidarité et à la responsabilité de chacun, un message qu’il répète régulièrement au niveau européen.

A l’entame de la réunion, le président américain avait annoncé l’engagement de 50 pays à accueillir 360.000 réfugiés durant l’année prochaine. Pour le moment, huit pays (Liban, Jordanie, Turquie, Iran, Kenya, Ethiopie, Pakistan, Ouganda) accueillent plus de la moitié des réfugiés tandis que les pays les plus riches n’en accueillent que 14%.

Plusieurs pays confrontés en première ligne au phénomène des réfugiés étaient invités à prendre la parole. Le roi de Jordanie s’est exprimé, tout comme le président libanais, et les Premiers ministres grec Alexis Tsipras et italien Matteo Renzi, dont les pays sont les portes d’entrée au sud de l’Europe pour les réfugiés et migrants.

Meilleur contrôle des frontières

Le président français a quant à lui évoqué la lutte contre le réchauffement climatique, objet de l’accord de Paris, indiquant qu’elle était surtout importante pour répondre à une des causes de la migration. Il a aussi plaidé pour un meilleur contrôle des frontières. « C’est une illusion de penser que nous pouvons accueillir sans cesse des migrants », a-t-il estimé.

Globalement, les dirigeants présents sont restés assez flous sur les engagements en termes d’accueil de réfugiés. Certains, comme la Première ministre britannique Theresa May, ont annoncé une augmentation de leurs budgets d’aide humanitaire en 2016.

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